1959 : la révolution armée s’achève à Cuba. Il s’agit de vaincre un état d’esprit préjudiciable, non seulement au développement de la nouvelle société qui peu à peu va voir le jour à Cuba, mais aussi à l’épanouissement de la femme, sans laquelle la renaissance tant attendue ne verra pas le jour.
La révolution qui les a libérés de la dictature de Batista, prend un tour nouveau.
Comment envisager alors, d’améliorer le sort quotidien des habitants, confrontés jusque là, à la maladie, à la faim, au chômage, à la prostitution, à la mort prématurée, à l’analphabétisme ?…, si ce n’est à travers une politique éducative intensive, capable d’élever le niveau idéologique, politique et culturel, car il ne peut y avoir de réelle liberté, sans éducation
Une campagne d’alphabétisation sans précédent
L’un des objectifs premiers du gouvernement cubain consistera à lancer une campagne d’alphabétisation d’une ampleur sans précédent, dans laquelle la population cubaine, toute entière, est partie prenante. Mais comment mettre en place ce genre de projet dans un pays totalement dépourvu de structures, et où le taux d’analphabétisme est considérable ?
En effet, près du quart de la population est alors analphabète, et 54 % des enfants ne sont pas scolarisés
Le crayon,
un symbole de l’éducation à Cuba
Taux d’alphabétisation : 100% (99,7 selon la CIA)
Selon la Banque mondiale, avec un taux d’alphabétisation de 100%, Cuba met en avant ses succès dans le domaine de l’éducation. Dès 1959, l’Etat a pour priorité 100% de taux d’alphabétisation.
La constitution de 1976 et celle de 2019 adoptée par une très large majorité, ont gravé le droit de chaque enfant à Cuba de recevoir une éducation première et secondaire, gratuite et de qualité