Cinq jours pour les Cinq à Washington

La campagne « Cinq tours pour les Cinq » qui s’est déroulée du 30 mai au 5 juin dans la capitale des États-Unis, a comblé les attentes des organisateurs, avec une participation plus nombreuse de parlementaires, avocats, syndicalistes, personnalités et amis solidaires de cette cause venus de plus d’une vingtaine de pays.
« Nous avons déjà bien agi cette année, mai il nous reste encore plusieurs actions à mener en faveur des antiterroristes cubains. La solidarité internationale s’est intensifiée, de même que le respect à l’égard du peuple et du gouvernement cubains », a déclaré Alicia Jrapko, coordinatrice du Comité international pour la Liberté des Cinq.
Elle s’est félicitée de la forte participation à cette rencontre qui s’est tenue aux États-Unis, insistant sur la nécessité de continuer de travailler pour divulguer la vérité dans toutes les couches de la population de ce pays et rallier de plus en plus de gens à cette cause en faveur de la libération de Ramon, Antonio, Gerardo et Fernando, leur compatriote René Gonzalez se trouvant déjà à Cuba.
Alicia Jrapko a rappelé que cette campagne à Washington a débuté par une vidéo-conférence en direct avec René Gonzalez. « C’était très émouvant de voir pour la première fois René sans sa tenue de prisonnier, hors de la prison ».
« Nous estimons que le gouvernement des États-Unis doit respecter l’autodétermination et la souveraineté de Cuba, et renoncer à la politique agressive qu’il mène depuis plus de 50 ans contre l’Île, une politique rejetée par la plupart des citoyens de ce pays », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs la révérende Joan Campbell s’est prononcée à La Havane en faveur de la libération des antiterroristes cubains, lors d’une conférence de presse au Conseil des Églises de Cuba.
Au mois de septembre, elle avait envoyé une lettre au président Barack Obama lui demandant d’intervenir en faveur de la libération des Cinq.
« M. le Président Obama, les peuples des États-Unis et de Cuba souhaitent vivre en paix, en harmonie et en fraternité. Il n’y a aucune raison pour que notre pays continue de mener une politique inhumaine vis-à-vis de ce pays de la Caraïbe. Libérer les Cinq Cubains contribuera sans aucun doute au rétablissement des liens entre nos deux pays », dit-elle dans le courrier.
Quant à la militante des droits civiques Angela Davis, elle a qualifié de scandaleux et injuste l’emprisonnement de Ramon, Antonio, Gerardo et Fernando, soulignant la nécessité de créer un mouvement massif en faveur de leur libération.
« Soutenir la cause des Cinq est aussi soutenir la Palestine, la lutte contre le sexisme et le racisme, la santé et l’éducation », a déclaré Angela Davis, qui est actuellement professeur de philosophie de l’Université de Californie de Santa Cruz, avant d’exiger au président Obama la levée du blocus exercé contre Cuba.
Plusieurs spécialistes des États-Unis présents au 31e Congrès de l’Association des études latino-américaines (LASA) ont également souligné la nécessité d’une révision et d’un changement de la politique des États-Unis à l’égard de Cuba.

Publié dans les Cinq cubains

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