Par Tania Hernández
La Havane, 27 février 2013, Radio Habana Cuba
Cuba a dénoncé le refus depuis septembre 2012, par le Département d’État américain, des visites consulaires de fonctionnaires diplomatiques cubains accrédités aux États-Unis, à René González, qui se trouve en liberté surveillée après avoir purgé sa longue et injuste peine de prison dans ce pays.
Le Ministère cubain des Affaires étrangères émet une déclaration soulignant qu’il s’agit d’une attitude arbitraire de Washington, qui viole de façon flagrante, les obligations contractées avec la signature de la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires.
La déclaration du Ministère cubain des Affaires étrangères, publiée aujourd’hui par Granma, précise que la décision délibérée et cruelle est un châtiment supplémentaire aux conditions très strictes imposées à René, qui est contraint de rester aux États-Unis pour un délai de 3 ans.
Le texte rappelle que le gouvernement étasunien avait autorisé ce type de visites à René durant les 13 ans qu’il a été emprisonné et durant les premiers mois après sa sortie de prison.
La déclaration souligne que Cuba continuera de dénoncer devant l’opinion mondiale ces abus et persistera sur ses efforts pour obtenir la libération et le retour à leur patrie de René et de ses compagnons de lutte Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero et Fernando González, qui purgent des peines injustes dans des prisons étasuniennes.
