Cuba confirme son engagement avec les droits de l`Homme

Genève 21 septembre 2013
L’ambassadrice cubaine à Genève, Anayansi Rodríguez, a qualifié comme étant « très heureux pour notre pays » le processus d’adoption du rapport du Groupe de Travail de l’Examen Périodique Universel (EPU) de Cuba.
Ce vendredi s’est clôturée la deuxième et dernière phase de la comparution du pays devant le mécanisme de Nations Unies, qui a inclus en mai dernier la présentation du rapport national.
C’est la conclusion d’une période de quatre ans – depuis le premier cycle de l’EPU en 2009 -, pendant lesquels Cuba a mis en application les recommandations que nous ont été recommandées à cette occasion, a expliqué Rodriguez à Granma.
Au cours du débat, avec la participation de 13 délégations, « on a nouvellement reconnu le travail de Cuba en matière des droits de l’homme, autant les droits économiques, sociaux et culturels, comme les civils et les politiques; et on a positivement évalué les résultats de l’examen ainsi que l’utilité de ce mécanisme », a affirmé la fonctionnaire.
De plus, « on a ratifié que le blocus imposé par les États-Unis continue d’être l’obstacle principal aux efforts que Cuba réalise en faveur de la jouissance des droits de l’homme de toute notre population », a ajouté l’ambassadrice cubaine.
« Il y a eu une reconnaissance généralisée à la mise en valeur des recommandations du premier cycle, qui touchent des sujets divers tels que les droits de la femme, ceux de l’enfance et des personnes handicapées. De la même manière, il y a eu un soutien à Cuba dans sa lutte pour le retour des Cubains antiterroristes prisonniers aux Etats-Unis », a-t-elle rapporté.
Cuba a pleinement accepté 230 recommandations, a pris note de 42 autres, et en a rejeté seulement 20 d’entre elles.
« Plusieurs des recommandations acceptées nous les avons déjà accomplies et d’autres nous sommes en train de les mettre en application; les autres nous continuerons de les analyser et les mettre en place dans le cadre du processus de perfectionnement de notre système économique et social », a précisé Rodríguez.
Au sujet des critiques faites à l’Île dans cette deuxième étape, elle a précisé qu’elles provenaient des délégations des États-Unis et du Royaume-Uni « qui ont recommencé à manifester d’une manière politisée et avec un double langage des critiques à notre pays sur des sujets comme la liberté d’expression ou d’opinion. »
Le Vice procureur Général de la République, Raphaël Pino Bécquer à la tête de la délégation cubaine, a exprimé sa satisfaction pour la reconnaissance des efforts et des réussites de Cuba au sujet de la couverture universelle et la gratuité des systèmes de santé et d’éducation, ainsi que pour la coopération internationale dans ces deux sphères.
« Cet examen nous a offert la possibilité d’écouter les opinions de beaucoup de délégations comme étant une contribution éminente pour continuer de perfectionner la société cubaine », a-t-il affirmé, selon Prensa Latina.
Sur les recommandations dont il a été pris note, le Vice procureur Général a expliqué qu’à Cuba le processus de ratification d’un traité international est assumé avec rigueur et sérieux, et qu’il requiert de temps pour son analyse, un large processus de consultations avec les institutions et l’étude minutieuse de l’ordre juridique.
« Cuba comprend et respecte les arguments du mouvement international qui propose l’élimination ou le moratoire à l’application de la peine de mort. Par philosophie, Cuba est opposée à l’application de cette peine et est favorable à l’éliminer, quand les conditions propices existeront pour cela », a affirmé Pino Bécquer.
Il a ajouté que le pays accorde la plus grande importance non seulement à la protection, mais aussi à la promotion du droit à la liberté d’expression et de réunion, lesquels ont un rang constitutionnel.
Par ailleurs, il a dénoncé que l’obstacle principal pour l’ampliation du service d’Internet c’est le blocus étasunien, mais malgré cela il existe la volonté de dépasser par des voies alternatives les empêchements, et favoriser autant que possible l’accès des Cubains au réseau.
« Nous sommes orgueilleux de l’œuvre de la Révolution qui a permis, pour la première fois dans notre histoire, que tous les Cubains et les Cubaines jouissent pleinement de leurs droits humains » a conclu le chef de la délégation cubaine à l’adoption du rapport final de l’EPU.
Dans quatre ans et demi Cuba présentera son prochain rapport de l’EPU devant le Conseil des Droits Humains, dans lequel seront incluses les avancées après l’implémentation des recommandations offertes dans le cadre de l’exercice de cette année.
Dans ses déclarations à ce journal, Anayansi Rodríguez a ratifié « le plein engagement de notre pays avec l’appareil des droits de l’homme des Nations Unies, chaque fois que son travail se développe sur la base du plein respect des principes de notre souveraineté et du droit de notre peuple à la libre détermination ».
Rédaction Internationale de Prensa Latina)

Traduction: R. Muller-ASC-Ge
 


» http://www.granma.cubaweb.cu/2013/09/21/cubamundo/artic01.html
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