La Grande Patrie n’oubliera jamais Chavez

Des dirigeants politiques expriment leurs condoléances pour le décès du président bolivarien


Des présidents et des dirigeants politiques de plusieurs pays ont exprimé leur tristesse à l’annonce du décès du président du Venezuela, Hugo Chavez, et ils ont fait parvenir des messages de condoléances à sa famille et au peuple de la République bolivarienne.
« Nous sommes détruits par le décès du frère et camarade Hugo Chavez », a déclaré le chef de l’État bolivien, Evo Morales, la voix entrecoupée de sanglots.
Chavez fut « un frère solidaire, un camarade révolutionnaire, un Latino-américain qui a lutté pour sa Patrie, pour la Grande Patrie, comme le fit également Simon Bolivar », a-t-il ajouté, en annonçant qu’il se rendrait à Caracas pour participer aux funérailles, et il a décrété un deuil national d’une semaine.
À Brasilia, la présidente Dilma Rousseff a décrit Chavez comme « un grand Latino-américain » dont le décès « laisse un vide dans la région ».
« Nous reconnaissons en Chavez un grand leader et, surtout, un ami du Brésil » ; sa mort a été « une perte irréparable », a déclaré Dilma Rousseff.
L’ancien président et actuel leader du Parti des travailleurs du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a affirmé : « en ce jour si triste, j’ai la conviction que son exemple d’amour pour la Patrie et son dévouement à la cause des plus défavorisés continueront d’éclairer l’avenir du Venezuela ».
La présidente argentine Cristina Fernandez a annoncé qu’elle se rendrait à Caracas, et elle a décrété trois jours de deuil national en hommage au président Chavez.
Par ailleurs, le président équatorien Rafael Correa a lui aussi décrété trois jours de deuil national à l’occasion de la mort du président vénézuélien, lequel, a-t-il affirmé « continuera plus vivant que jamais », en inspirant les révolutions en Amérique latine.
Au Nicaragua, un hommage a eu lieu sur la Place de la Révolution de Managua, dirigé par le président Daniel Ortega et la première dame, Rosario Murillo, au cours duquel ils ont affirmé que Chavez sera toujours vivant parmi les femmes et les hommes d’Amérique latine et de la Caraïbe.
Le président uruguayen José Mujica a exprimé sa confiance dans « le peuple vénézuélien », dans son gouvernement et dans la « force de sa démocratie » dont Hugo Chavez « fut le grand artisan ».
Le président chilien Sebastian Piñera a transmis ses condoléances pour la mort du leader bolivarien, assurant qu’il a toujours apprécié « la force et l’engagement, avec lesquels le président Chavez a lutté pour ses idées ».
Depuis Le Salvador, Mauricio Funes a adressé une lettre de condoléances au vice-président exécutif du Venezuela, Nicolas Maduro, dans laquelle il qualifie le leader de la Révolution bolivarienne de « patriote, d’homme de pensée et d’action transformatrice, qui a gouverné pour son peuple et qui a changé cette réalité d’inégalité et d’exclusion dont celui-ci souffrait » avant l’arrivée de Chavez à Miraflores.
L’ancien président du Honduras Manuel Zelaya a affirmé qu’aujourd’hui Hugo Chavez se trouve « à la place des hommes qui ne meurent jamais, car ils sont dans le cœur du peuple latino-américain ».
Les gouvernements de Colombie, d’Haïti, du Mexique, du Guatemala, du Pérou, du Paraguay, de la République dominicaine, du Costa Rica et de la Jamaïque ont également exprimé leurs condoléances pour la mort du leader bolivarien, et se sont associés à la douleur de sa famille et de son peuple.
L’ancien président des États-Unis, Jimmy Carter, a adressé ses condoléances à la famille d’Hugo Chavez, de même que le président français François Hollande, qui s’est adressé au peuple vénézuélien, affirmant que Chavez « a marqué profondément l’histoire de son pays ».
Par ailleurs, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a adressé ses « plus sincères condoléances » au peuple vénézuélien.
(SS)


» http://www.granma.cu/frances/notre-amerique/8marz-La%20Grande.html
Publié dans Actuel

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