Un résultat sans précédent : 191 pays ont voté la résolution cubaine contre le Blocus des États-Unis alors que ceux-ci et Israël se sont abstenus.
À l’Assemblée Générale de l’ONU, le ministre des Affaires Étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez, a dénoncé la persistence du blocus des États-Unis d’Amérique contre Cuba, malgré le rapprochement bilatéral de ces deux dernières années.
Peu avant le vote à l’Assemblée sur le projet de résolution qui appelle la levée du joug économique, commercial et financier, le diplomate a reconnu les avancées dans le dialogue et la coopération entre La Havane et Washington, mais il a insisté sur le fait que les sanctions unilatérales étaient toujours en fonctions.
Les mesures exécutives et les lois du blocus persistent et sont appliquées avec rigueur en ce moment même par les agences nord-américaines, a-t-il dit.
Bruno Rodríguez a appelé à ‘juger sur les faits’, et ceux-ci démontrent l’application de cette politique et ses effets sur la polulation cubaine et sur le développement de l’ile.
Le Chancelier a aussi rappelé la poursuite de la portée extraterritoriale de ce blocus imposé il y a plus d’un demi-siècle et les affectations qu’il représente pour la communité internationale.
Selon le fonctionnaire cubain, le vode à l’Assemblée Générale contre le Blocus est en faveur de l’étique et de la justice.
Concernant l’abstention annoncée par la représentante des États-Unis à l’ONU, Samantha Power, il l’a considéré comme un pas opsitif pour la future amélioration des relations bilatérales. Cependant, il a réitéré que, dans la pratique, le Blocus continue de toucher la société de l’ile et qu’il était urgent que des actions concrètes soient prises pour l’éliminer.
L’Assemblée s’est prononcée pour la 25e fois sur un projet de résolution qui réclame la fin du blocus, qui est une mesure contraire au Droit International et à la Charte des Nations Unies.
Source : Cubadebate.cu
Traduction : Association Suisse-Cuba
