La cause de la maladie des diplomates Nord-Américains enfin révélée !

Voici très certainement la cause des troubles auditifs et visuels qui affectent les diplomates Nord-Américains : Le peuple cubain clamant : iYo soy Fidel!  (Je suis Fidel !)


Un mal mystérieux frappe les diplomates américains à Cuba

Washington a rapatrié plusieurs de ses fonctionnaires en poste à La Havane. Le Canada a aussi évoqué la perte d’audition subie par l’un de ses agents

Il pourrait s’agir du début d’un vieux roman d’espionnage. Durant les derniers mois de la présidence de Barack Obama, qui restera dans l’histoire pour avoir rétabli les relations diplomatiques avec Cuba, un mal mystérieux affecte soudainement des fonctionnaires américains en poste sur l’ile, suffisamment grave pour entrainer discrètement leur rapatriement. Alertées le 17 février, les autorités cubaines nient toute implication et offrent leurs services pour tenter d’élucider cette énigme.

Cette bonne volonté ne convainc pas Washington. Le 23 mai, tout aussi secrètement, deux diplomates cubains présents dans la capitale fédérale sont priés de quitter les États-Unis. Le 16 juin, annonçant un refroidissement des relations avec Cuba devant les exilés anti-castristes installés à Miami, Donald Trump se garde pourtant de mentionner l’affaire, qui n’a été révélée et confirmée par le Département d’État que le mercredi 9 aout.

«Série de troubles physiques»

De quoi exactement ont souffert les diplomates? Peu loquace sur le sujet, la porte-parole Heather Nauert s’est bornée à évoquer jeudi une «série de troubles physiques», ajoutant ne disposer d’aucune «réponse définitive sur la source ou la cause de ce que nous considérons être des incidents». Une arme acoustique utilisant des infrasons est évoquée.

Moins cachottier, le gouvernement canadien, également concerné, a évoqué le même jour la perte d’audition d’un de ses diplomates en poste à La Havane. Le Canada avait joué de ses relations avec le régime de Raul Castro pour faciliter le dégel entre Cuba et les États-Unis annoncé en décembre 2014.

Le gouvernement cubain, un coupable idéal

Après avoir soumis, des décennies durant, les diplomates américains en poste dans une «section d’intérêts» à un véritable harcèlement et à une surveillance intrusive, le gouvernement cubain fait figure de coupable idéal. Mais pourquoi aurait-il pris le risque d’une crise alors que le rapprochement avec les États-Unis, dont il a beaucoup à espérer, reste très fragile? Et pourquoi viser également le Canada dont le premier ministre, Justin Trudeau, a vanté en juin l’ancienneté et la solidité des liens avec l’ole?

La Havane a rapidement réagi aux révélations de mercredi en assurant que «Cuba n’a jamais toléré et ne tolérera jamais que son territoire soit utilisé pour toute action visant des diplomates accrédités et leurs familles, sans la moindre exception».

Source : LeTemps.ch

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Publié dans Cuba, International

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